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décalages et metamorphoses

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Archives de Tag: Victor Hugo

« Mon Dieu ! Oui, c’est moi ! » (Histoires drôles n. 43, Dessins et caricatures n. 38)

25 lundi Avr 2016

Posted by biscarrosse2012 in dessins et caricatures, histoires drôles

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Antonio Gramsci, garibaldi, Hitler, Jan Jaurès, Karl Marx, Mussolini, Victor Hugo

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« Mon Dieu ! Oui, c’est moi ! »

Un matin comme les autres. Le bruit du boulevard bat son tam-tam sur les vitres ; les piétons frétillent rapides ; l’air est humide tandis que le ciel a la couleur du lait…
« Je dois absolument partir en voyage, mais où ? »
La sonnette me fait sursauter. C’est un signal fort et déterminé, péremptoire même… mais qui peut être à cette heure ? J’ouvre la porte…
« Mon Dieu ! »
« Oui, c’est moi ! »
Un homme grand à l’étrange valise trône sur le seuil. Une masse de cheveux gris, ébouriffés, complétée par une barbe touffue l’enveloppent dans un nuage.
« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? » bégayé-je confuse, même si sa gueule me rappelle quelqu’un…
« C’est moi ! » s’écrie l’homme gros comme s’il chantait à l’Opera.
Un frisson traverse mon dos, tandis que sa physionomie me devient de plus en plus familière…
« Mon Dieu, je suis en train de rêver, cela ne peut pas être vrai, il me semble Karl Marx ! Pourtant, Karl Marx est mort et enseveli depuis plus qu’un siècle… et cet homme-ci affiche une parfaite santé… »
— Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous frappé à ma porte ? Que voulez-vous de moi ? chuchoté-je interloquée.
L’homme saisit sa valise, il franchit le seuil, puis il soupire et dit : « Madame, est-ce que je peux entrer ? Je suis très fatigué, je viens de loin, de Rome… »
« Rome ? » réponds-je étonnée.
« Oui, finalement j’ai réussi à m’évader de cette bouteille dégueulasse ! Je n’ai rien à faire avec ces bêtes ! Je ne suis pas un de ces dictateurs qui ne meurent jamais, un tyran comme Mussolini ou Hitler… Tout au contraire ! J’aurais aimé me trouver en compagnie avec Jaurés, Victor Hugo, Garibaldi, les frères Rosselli, et Gramsci (1), bien évidemment, celui qui écrivait comme un prophète :

Le vieux monde se meurt
le nouveau tarde à apparaître
et dans ce clair-obscur
surgissent les monstres… (2)

— Que puis-je faire pour vous ?
— Le marxisme n’est pas mort ! Débouchez vos bouteilles et libérez les bons intellectuels et les philosophes… Qu’ils se noient dans l’alcool les hommes fanatiques et les tyrans perfides ! Je suis trop vieux, tandis que le monde a surtout besoin de jeunes pleins d’espoir ! Il faut absolument aider les jeunes ! Je me souviens des mots de Victor Hugo : « Il ne me suffit pas que les générations nouvelles nous succèdent, j’entends qu’elles nous continuent » (3)
Marx s’essuie le front avec un énorme mouchoir, puis me fixe dans les yeux : « Il faut une révolution complète des politiques publiques envers la jeunesse ! La protection sociale a été appuyée en 1945 sur trois âges, on n’a jamais pensé la jeunesse comme un nouvel âge ! »
Admirée, je le dévisage en disant : « voulez-vous un bon café chaud ? »
« Oui, merci, j’en ai juste besoin ! »

Claudia Patuzzi

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1) On attribue à Gramsci la phrase : « Il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté », la citation exacte est : « Je suis pessimiste avec l’intelligence, mais optimiste par la volonté » ; elle est extraite d’une lettre à son frère Carlo écrite en prison, le 19 décembre 1929 (Cahiers de prison, Gallimard, Paris, 1978-92).

2) Antonio Gramsci a défini la crise par la célèbre citation : « La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés » (dans la traduction française des Cahiers de prison parue aux Éditions Gallimard sous la responsabilité de Robert Paris : Cahier 3, §34, p. 283). La seconde partie de la citation est souvent traduite par « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »

3) Victor Hugo contre la loi Falloux (janvier 1850)

« Voyage de noces » (histoires drôles n. 30)

10 mardi Fév 2015

Posted by claudiapatuzzi in histoires drôles

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2045, Apocalypse, futur, Victor Hugo, voyage de noces

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Enfin, nous nous sommes mariés, en nous unissant pour toujours ! Aimez-vous mon habit ? En vérité, j’avais honte de l’endosser, moi aussi, soixante-huitarde invétérée…
Pendant combien de temps avons-nous rêvé de ce moment où l’on devient une seule chose… tout en discutant autour de notre futur pavillon de campagne en compagnie de voisins aimables et silencieux !
Que de fantaisies, que de projets et d’épargnes ont-ils nourri nos rêves ! Maintenant, nous voilà dans une agence super spécialisée en voyages de noces dans le futur, en quête de quelque chose de vraiment original à ne pas oublier. Une expérience unique ! Au bout d’autant de sacrifices, il faut avoir du courage, oser l’impossible, du moins une fois…
« J’ai trouvé ! » a susurré le patron, un type étrange à la queue de cheval, ressemblant à un corsaire…

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– J’ai juste ce qu’il faut pour des époux amoureux comme vous ! L’hôtel le plus original que vous n’ayez jamais vu ! Dommage qu’il est très cher ! Cela fait partie du programme « Lune de miel en 2045 » ! Un projet d’avant-garde, qu’on n’a jamais expérimenté qu’on n’a lancé qu’une fois dans les réseaux… Vous serez les premiers à l’inaugurer ! Une caméra télé filmera votre voyage… Alors, qu’en dites-vous ?
Nous demeurâmes tous des deux silencieux pendant quelques minutes, tandis que l’homme nous scrutait dans l’attente d’une réponse. J’étais en train de dire non, lorsque mon mari a hurlé : – mais oui, nous avons toujours rêvé du futur !
Pendant un instant un doute a effleuré mon esprit : « et si, au contraire… » Mon mari était déjà en train de verser, d’un sourire impassible, une somme exorbitante.
– Un voyage en 2045, t’en rends-tu compte, chérie ? Cela doit avoir été très difficile de l’organiser !
« Arrête ! Nous ne sommes pas pressés ! » ai-je murmuré. Mais j’avais les billets de l’avion déjà dans les mains, avec le nom redondant de notre futur nid d’amour : « APOCALYPSE HÔTEL » !
Mon mari ne cessait de s’écrier : « Ne te rends-tu pas compte ? On part vraiment en 2045 ! N’es-tu pas contente ? »
« Oui », j’ai sifflé… Et pourtant, à part ce nom un peu sombre, il y avait quelque chose dans le dépliant qui ne me persuadait pas… Quoi, au juste ? Je ne réussis plus à m’en souvenir… je sais seulement que nous finîmes pour signer le contrat.
« Hourra les époux ! » s’écria le petit homme en attrapant nos sous.
Un gros chien, une espèce de mâtin, aboya à mon intention.

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« Mon Dieu, il s’en prend avec nous ! » ai-je hurlé, effrayée, en m’adressant au patron.
« Tais-toi Bob ! Il est juste un peu jaloux de votre chance ; il doit rester toujours enfermé dans ces quatre murs, lié à une chaîne… les chiens sont obligés de rester dans le présent, tandis que nous, les êtres humains, nous pouvons expérimenter le frisson du futur… Voilà les billets et le dépliant avec les horaires et tout le reste ! Vous ne savez pas combien vous êtes chanceux… Bon voyage ! »

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Le jour après, quand nous arrivâmes à l’aéroport, l’avion était enveloppé dans un étrange brouillard, fort ressemblant à une barbe à papa. J’ai regardé autour de moi : toutes les places étaient vides, à l’exception des nôtres. Il n’y avait que l’hôtesse…
— Mais où est-il le pilote ? ai-je demandé, anxieuse.
L’hôtesse — évoquant une pub de la Durbans — m’a glissé dans l’oreille : « je suis désolée, madame ! Il n’y a que le pilote automatique » puis, par des gestes flûtés, elle a allumé la radio en nous offrant une glace en même temps… « Il vous faut encore un peu de temps… Vous devriez vous détendre, en essayant de dormir ! Depuis les hublots, on voit que des nuages… » dit-elle se déhanchant vers la cabine de commande.

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Quand nous sommes descendus à l’aéroport nous sommes demeurés immobiles quelques minutes dans un terrain vague au milieu de baraques en aluminium, jusqu’à ce qu’une énorme voiture américaine, garnie d’un crâne, n’eût pas arrêté près d’une allée de palmiers… Le chauffeur a enlevé les bras avant de s’écrier : « montez, s’il vous plait ! C’est l’Apocalypse Hôtel qui m’envoie ! » Instinctivement, j’ai fait une pirouette pour regarder tout autour de moi : dans ce lieu désert, nous étions les seules touristes…
Pendant le voyage, je n’ai vu que d’étranges palmiers aux feuilles tellement brillantes et propres qu’elles auraient pu être en plastique. L’asphalte de la route était ainsi lisse qu’il aurait pu être en gomme. Dans la voiture, la musique flottait à plein volume. Étions-nous dans un Playmobil ? Je renonçai aux questions et pris à trembler pour le froid.
« Qu’as-tu, ma chère ? »
« Rien. J’ai juste les nerfs à fleur de peau… »
« Détends-toi, ferme les yeux… »
Pendant tout le voyage, je n’ai fait que dormir enveloppée dans une obscurité même physique qui me rassurait. Une chansonnette hawaïenne frôlait à peine mes oreilles… D’un coup, une voix m’a hurlé : — réveille-toi ! On est arrivés !
L’Apocalypse Hôtel était devant nous !

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Photo « Le Monde Magazine » (cliquer pour agrandir l’image)

En face de nous, il n’y avait pas un hôtel, mais une espèce d’épave immense…Le chauffeur nous a lancé un sourire éclatant : « c’est une expérience unique ! Vivre dans un endroit ex-radioactif ce n’est pas peu ! Entendre l’apocalypse sur notre peau plutôt que dans des livres glaciaux de science-fiction… Ici, vous vivrez comme deux Robinson Crusoe du troisième millenium ! Vous êtes les uniques hôtes… Tout de suite après, il tourna le volant en direction de l’aéroport en disparaissant au milieu des palmiers.« Et maintenant ? » on s’est dit l’un l’autre. Nous regardions, tout égarés, cette bicoque : « il n’y a même pas un chien… »
Le hall était désert et en pièces, comme s’il y avait eu une explosion…

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Photo « Le Monde Magazine » (cliquer pour agrandir)

Les chambres ? Les lits ? Une ruine sans téléphones… L’Hôtel était vide. Pas un arbre. On n’entendait nulle part le chant d’un oiseau quelconque.

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Photo « Le Monde Magazine »( cliquer pour agrandir)

« Je dois faire pipi… Où sont-elles les toilettes ? » ai-je pensé… mais quand j’ai vu les w.c., j’aurais préféré mourir de soif plutôt qu’uriner là-dedans… Les cuvettes étaient sans eau et tout cassées. Comme si elles avaient été rasées au sol par une tornade, ou, pour mieux le dire, comme si une apocalypse avait détruit chaque objet, chaque paroi ainsi que toutes formes de vie… comme si nous étions dans un pays bombardé.
« Essayons quand même d’allumer la télé ! » a susurré mon mari.

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Photo « Le Monde Magazine » (cliquer pour agrandir)

Mais le truc était vieux et en panne…« Nous devons porter plainte, récupérer notre argent ! » ai-je hurlé, exaspérée. Puis, d’une main, j’ai effleuré mes cheveux : ils étaient raides et enchevêtrés comme des ronces ! Par un souffle imperceptible, j’ai demandé, désormais incrédule : «  Où est-il le coiffeur ? »

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Photo « Le Monde Magazine » (cliquer pour agrandir)

En voyant ce lieu défiguré, mes mots se noyèrent dans ma gorge, avant de sortir au milieu d’un gargouillement indéchiffrable : « On est arrivés… »
« Où… ? » a hurlé mon mari tout en s’essuyant le front.
« À Hiroscima… ! », j’ai susurré.
Une minute depuis, derrière les palmiers en gomme, un énorme champignon gris et blanc a explosé. Il ne faisait qu’un avec la musique puissante de Wagner, tandis que nos atomes fusionnaient finalement dans une étreinte silencieuse… nous étions dans un immense film de la Paramount, grand comme l’horizon… Un effet super spécial…

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(cliquer pour agrandir l’image)

Une fois rentrés en ville, nous éprouvons d’étranges sensations. La ville nous semble changée. Dans l’air on respire une atmosphère indifférente et égoïste. Le vieux boulanger ne m’a pas reconnue. Le chien de nos voisins non plus. Mon mari et moi demeurons étrangement silencieux. D’ailleurs, presque personne ne nous adresse la parole. Tout le monde est pressé. La tête baissée, ils marchent comme s’ils avaient un rendez-vous urgent ou, peut-être, ils ont peur. Après ce voyage, quelque chose a changé dans nous et en dehors de nous. Je ne sais pas pourquoi, mais nous avons l’impression d’être légers, fluides, libérés d’un poids énorme… désormais, nous ne prêtons plus aucune attention aux apparences…

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« L’avenir, fantôme aux mains vides, / Qui promet tout et qui n’a rien ! » ( Victor Hugo, Les voix intérieures, Sunt lacrymae rerum )

Claudia Patuzzi

Un chantier colossal (articles n. 2)

11 samedi Jan 2014

Posted by claudiapatuzzi in articles

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Ariane Mnouchkine, article n.2, Association Primo Levi, Hélene Cixous, Jules Verne, Le figaro 2010, les chatîments, Les naufragés du fol espoir, Les voeux 2014 d'Ariane Mnouchkine, Michèle Laurent, Montrouge, Pablo Neruda, Théâtre du soleil, Tibet, un chantier colossal, Victor Hugo

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Ariane Mnouchkine (cliquer sur la photo pour l’agrandir)

« Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens,
À l’aube de cette année 2014, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Une fois dit ça… qu’ai-je dit ? Que souhaité-je vraiment ?
Je m’explique :
Je nous souhaite d’abord une fuite périlleuse et ensuite un immense chantier.
D’abord fuir la peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous, cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l’autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiments passifs et contagieux, d’amertumes stériles, de hargnes persécutoires.
Fuir l’incrédulité ricanant, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l’échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d’un passé avorté à jamais et barrant tout futur.
Une fois réussie cette difficile évasion, je nous souhaite un chantier, un chantier colossal, pharaonique, himalayesque, inouï, surhumain parce que justement totalement humain. Le chantier des chantiers.
Ce chantier sur la palissade duquel, dès les élections passées, nos élus s’empressent d’apposer l’écriteau : “Chantier Interdit Au Public“
Je crois que j’ose parler de la démocratie.
Etre consultés de temps à autre ne suffit plus. Plus du tout. Déclarons-nous, tous, responsables de tout.
Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence. De cris, de rage. Pas besoin d’hostilité. Juste besoin de confiance. De regards. D’écoute. De constance.
L’Etat, en l’occurrence, c’est nous.
Ouvrons des laboratoires, ou rejoignons ceux, innombrables déjà, où, à tant de questions et de problèmes, des femmes et des hommes trouvent des réponses, imaginent et proposent des solutions qui ne demandent qu’à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence, avec confiance et exigence.
Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres.
Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif.
Expérimentons, nous-mêmes, expérimentons, humblement, joyeusement et sans arrogance. Que l’échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage. Scrutons nos éprouvettes minuscules ou nos alambics énormes afin de progresser concrètement dans notre recherche d’une meilleure société humaine. Car c’est du minuscule au cosmique que ce travail nous entrainera et entraine déjà ceux qui s’y confrontent. Comme les poètes qui savent qu’il faut, tantôt écrire une ode à la tomate ou à la soupe de congre, tantôt écrire Les Châtiments. Sauver une herbe médicinale en Amazonie, garantir aux femmes la liberté, l’égalité, la vie souvent.
Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs.
Il faut qu’ils sachent que, ô merveille, ils ont une œuvre, faite de mille œuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants.
Disons-le, haut et fort, car, beaucoup d’entre eux ont entendu le contraire, et je crois, moi, que cela les désespère.
Quel plus riche héritage pouvons-nous léguer à nos enfants que la joie de savoir que la genèse n’est pas encore terminée et qu’elle leur appartient.
Qu’attendons-nous ? L’année 2014 ? La voici. »

PS : Les deux poètes cités sont évidemment Pablo Neruda et Victor Hugo »

Voilà, chers amis, un chantier colossal : « Les voeux  2014 d’Ariane Mnouchkine », non seulement metteur en scène de théâtre et animatrice de la troupe qu’elle a fondée en 1964, le Théâtre du Soleil, mais aussi scénariste et réalisatrice de films. Elle a rejoint le comité de soutien de l’Association Primo Levi. En 2008, elle a lancé un appel pour le Tibet. Ariane Mnouchkine réside à Montrouge (Hauts-de-Seine).
verneDEF spattacolo - Version 2Une scène finale, se déroulant sur les glaces de l’Antarctique, du spectacle Les Naufragés du Fol Espoir (la Cartoucherie, février 2010), extrait d’un roman posthume de Jules Verne remis adapté par Hélene Cixous suivant une idée de la fondatrice du théâtre du Soleil. (photo de Michèle Laurent).

Claudia Patuzzi

 

 

 

 

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