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La découverte de la mer (Zérus – le soupir emmuré n. 43)

03 dimanche Nov 2013

Posted by claudiapatuzzi in zérus, le soupir emmuré

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La découverte de la mer n.43, traduction et nouvelle adaptation de La stanza di Garibaldi, pp. 170-175, Manni Editori, 2005, ISBN 88-8176-692-2. Le roman a été traduit en français sous le titre provisoire de Zérus – le soupir emmuré. Tous les droits sont réservés. Pour ce roman Claudia Patuzzi a été sélectionnée pour le prix Strega 2006.

À partir de 1915, durant trois ans, Ghislain dut aller au Pensionnat de Saint-Pierre des Frères chrétiens.[1] Il dut y rester tous les jours jusqu’à six heures de l’après-midi. Cela bouleversa son adolescence. Apparemment il était toujours un enfant tranquille. Son unique réaction fut une baisse du profit scolaire, qui atteint son comble juste en 1917.
Il n’était jamais en vacances. Même en été, par la volonté de sa mère et de Niba, il devait passer au moins huit heures à Saint-Pierre. Pourtant, il continua à regarder les étoiles avec l’obsession d’un déporté même si, épuisé par cette comptine kilométrique, il avait désormais renoncé à penser à la fugue en Italie. S’il voyait la bicyclette du facteur ou une boîte aux lettres, il tressaillait. Comment était Venise ? Venise était un mythe flottant sur l’eau avec cent minarets et mille mosaïques d’or. Au cœur du Dorsoduro, dans une ruelle étroite comme une casbah il y avait sa mère et Nino, son deuxième frère, et sur la mer, fendant l’eau avec la force métallique d’une vedette lance-torpilles, il y avait Niba, son deuxième père, le Grand Narrateur.
Face à cette abondance de mythes, agrandis par la distance et la nostalgie, Ghislain continuait à aimer Christiane en silence, désormais moins disponible pour le jeu des couleurs, et depuis des mois il avait cessé de lorgner au-delà de la toile : la belle Catherine avait disparu, une dame grasse et disgracieuse la remplaçait. Chaque dimanche, il dépoussiérait le berceau d’Henriette et le chevet de fer du lit, en s’endormant en paix parmi les fleurs d’aconit.
Cependant, dans cette période d’oubli et de douleur, il fit une expérience tout à fait capital : la découverte de la mer.
Ghislain n’avait jamais pu voir la mer. Les illustrations de son manuel avaient appauvri son imagination, que les récits de Niba avaient, au contraire, renforcée, créant un interrègne où le désir de la mer s’élevait comme un tourbillon. La mer continuait à l’attirer sans qu’il comprenne pourquoi.

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C’était l’été 1918, la plus triste saison de la guerre. Un dimanche de juillet la tante Germaine l’emmena voir la mer. Elle aimait la plage mondaine d’Ostende, mais, surtout,  celle sauvage du Zwin, au nord-est de Knokke.
— Tu n’as pas peur des soldats, Ghislain ?
— Non…
— Les Allemands ne sont pas concentrés de l’autre côté ?
— On tente le coup ? La tante cligna un œil rougi par les larmes. Elle s’était disputée avec André et ressentait le besoin de provoquer la panique chez l’homme qui l’avait blessée. Elle avait recours à son « premier amour » pour se venger et fuir dans l’air de l’océan. Ce jour là  elle conduisait une vieille Ford noir modèle T.
— Je l’ai volée à l’oncle André, dit-elle avec un air de défi.
Perplexe, Ghislain regarda cette épave. Puis un irrépressible désir s’empara de lui :
— Oui, tentons le coup, tatie ! cria-t-il, en ouvrant la portière.
La guerre, par les étranges hasards que le destin concède aux élus, ne leur fit pas obstacle. S’ils rencontrèrent des soldats, ils étaient presque tous anglais et tante Germaine était trop jeune et jolie pour ne pas se faire saluer d’un geste de la main. Vers Knokke ils virent quelques chars d’assaut britanniques. Ceux-ci les arrêtèrent. Un officier les regardait, soupçonneux :
— Où allez-vous ? demanda-t-il en anglais.
— Voir la mer, dit Germaine. L’officier se retourna vers les autres et lança un mot d’esprit. Tout le monde rit.
—   Pay attention ! dit-il, en les faisant passer.
Quand ils arrivèrent devant la plage du Zwin ils s’arrêtèrent sur les dunes.
— Voilà la mer ! cria sa tante, tendant le bras vers l’horizon. — Regarde la Hollande, au-delà des dunes ! Germaine, bousculée par les rafales, essayait de lui montrer quelque chose de lointain, mais Ghislain ne voyait rien. D’invisibles aiguilles lui transperçaient la peau.

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En regardant ce spectacle interrompu par des fils barbelés et des restes de tranchées, criblé par de profonds cratères de terre pulvérisée, il sentit qu’il était entré dans l’œil du cyclone et que ce qu’il observait pour la première fois dans sa vie ne pouvait exister vraiment. Ce qu’il voyait n’était pas une plage, mais une surface lunaire, quelque chose d’horriblement déformé.
— Il y a un peu trop de vent, mais ensuite avec la marée cela se calmera…
— La marée ?
— Oui. Quand la mer, la terre et le ciel s’épousent, il y a la marée, alors on ne sait plus où est le sable et où est la mer, les frontières disparaissent, tout se ressemble et s’élargit jusqu’à combler l’horizon… Je t’ai porté un filet de pêche.
Ghislain prit ce filet comme s’il ne le voyait pas. Il fixait la masse d’eau devant lui. Les soldats anglais, au-delà des dunes, criaient quelque chose, en agitant les bras.
— Je vais voir ce qu’ils veulent. Toi, reste ici à jouer. Tu ne te perdras pas, hein ? lui dit Germaine, tandis que le vent enroulait sa jupe autour de ses jambes.

À la pleine lune, Le Soleil, la Terre et la Lune étaient alignés.
Ghislain regarda cette bouillonnante masse d’écume et se laissa guider par la voix de l’eau. Sans attendre Germaine, il commença à marcher sur la laisse. Qu’était-ce donc que la mer ? Cette « chose » immense et grondante ? Ghislain suivit l’invisible partition musicale des vagues, tandis que ses jambes frémissaient et brûlaient. Sur la plage, qui s’étendait devant lui sur des kilomètres, il n’y avait personne. Il commença à se dévêtir. D’abord, il ôta ses chaussures de cuir, puis il mit les mains sur l’uniforme du Pensionnat, le passa par-dessus la tête et le jeta au loin. Avec un frisson de froid, il plongea les pieds dans le sable jusqu’à sentir le bord moelleux de la plage lui serrer les talons avec douceur. En cet instant, il entendit la mélodie de l’eau et il continua à marcher. Quand les dunes avec les soldats anglais eurent disparu, il ôta son tricot de laine et ses caleçons longs jusqu’aux genoux.
Le vent était tombé. Pendant un peu de temps, il resta immobile entre la mer et l’étendue sableuse qu’elle longeait à perte de vue. Un rassemblement d’oiseaux s’éparpillait sur la plage : des cigognes, des sternes, des canards, des échassiers ondoyaient entre les miroirs d’eau. Plus loin, les sempervivums du Zwin teintaient d’un bleu violet les bords ondulés des dunes. D’autres arbustes brisaient la plate monotonie du paysage. Il vit un petit saule qui essayait d’escalader une vague de sable. Ensuite un arbuste, qui tendait ses doigts squelettiques vers le ciel. Enfin il fut troublé par la tache noire d’un sureau qui semblait un petit seau qu’on avait abandonné. Au-delà de ces inflorescences, la couleur grise de la mer ressortait riante et lumineuse.
Où était allée la guerre ? Ghislain ne la voyait plus. Il regarda cet antique bras de mer ensablé et tourna son corps vers l’océan. Quand il sentit le flot de la marée qui résonnait sous les doigts pâles de la lune et la terre se fondre dans une énorme goutte, il commença à entrer dans la mer. Comme une éponge déshydratée, son corps s’imprégna d’eau, chaque pore s’en reput avec la voracité d’un animal mourant. Il continua à entrer jusqu’à ce que l’eau lui effleurât la taille. Alors, cette mer bouillonnante d’écume s’apaisa en entrant dans le fond de ses yeux… C’était une mer fœtale, peu profonde, privée d’abîmes et de vents orageux, un bassin imprégné d’humidité parmi les courants chauds du Gulf Stream. Dans cette demeure il y avait sa mère, grande comme une péninsule submergée, peuplée de coraux et de mollusques, se balançant sur les fonds sonores de la mer calme. Sous cette eau tiède, ses yeux pouvaient enfin regarder ce qu’ils avaient perdu, voir ce qu’ils avaient contemplé durant si longtemps…
Ghislain s’abandonna à ces caresses. Il se laissa porter par les courants et ses sept organes inutiles — bouche, yeux, oreilles, narines, mains, pieds, gorge — reprirent doucement vie : ils se remirent à sucer le liquide primordial de cette source qui ressemblait à un bouillon… Comme s’il renaissait, il offrit ses cuisses au plaisir des vagues et s’abandonna à l’écume d’une ourse amoureuse… Enfin, il laissa effleurer son membre, flétri par l’absence d’amour, par ces mains flottantes…

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Tante Germaine le retrouva bien des heures après le crépuscule.
— Où as-tu mis tes vêtements ? trouva-t-elle à lui dire.
— Je ne me souviens pas, je les ai perdus… répondit-il.
Un groupe de soldats qui tenaient des torches allumées ricanaient. Une femme de la Croix rouge s’empressa de le couvrir d’un plaid. La tante avait le visage rouge et les yeux gonflés.
— Pourquoi ne m’as-tu pas attendue ?
— Je voulais me perdre…
— Te perdre ? Où ?
— Dans la mer. Le long de la plage…
— Mais l’uniforme du Pensionnat…
— Je ne peux pas vivre comme un arbre dans un enclos.
— Mais tu n’as pas pensé au souci que je me faisais pour toi ?
Ghislain serra la couverture autour de lui. Puis, comme s’il se parlait à lui-même, il dit : — Je ne veux pas rester enfermé, je préfère avoir peur.


[1] Congrégation religieuse laïque, crée en 1680 à Reims par Jean-Baptiste de la Salle.

Claudia Patuzzi

 

La Chaussée d’Alsemberg I/V (Zérus – le soupir emmuré n. 38)

27 dimanche Oct 2013

Posted by claudiapatuzzi in zérus, le soupir emmuré

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bruxelles, Chaussée d'Alsemberg, Francesco Petrarca, henriette, oncle Léopold, Rolando, Rue de Remorqueur, tante Germaine, Zérus le soupir emmuré 38

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La Chaussée d’Alsemberg I/VI n.38, traduction et nouvelle adaptation de La stanza di Garibaldi, pp 155-158, Manni Editori, 2005, ISBN 88-8176-692-2. Le roman a été traduit en français sous le titre provisoire de Zérus – le soupir emmuré. Tous les droits sont réservés. Pour ce roman Claudia Patuzzi a été sélectionnée pour le prix Strega 2006.

Rolando est allé à la source prendre de l’eau. Après son départ, tous les bruits ont cessé et l’après-midi s’écoule lentement.
J’ai les jumelles de Niba dans les mains. D’ici peu, Sirius surgira de la mer, on verra la Grande Ourse et l’étoile Polaire. La paix du crépuscule tombera sur le grand pré dans une lumière lactée et incandescente. Puis le moment viendra de compter les étoiles, le moment de la contemplation patiente et amoureuse. De l’autre côté de la petite tour, je me délecte d’une lune turque qui se couche rosée sur la mer quand il y a encore de la lumière… mais c’est un paysage qui a quelque chose de faux qui m’aveugle. Je pose les jumelles et je détourne les yeux. Cette paix ne correspond pas à mon esprit. Je suis arrivé aux chapitres centraux, ceux de la Grande Guerre. Il n’y a pas eu de Pétrarque pour dire « Voyez, seigneur courtois, de quelles insignifiantes raisons une guerre cruelle peut naître? »[1]  Le temps de la courtoisie est fini pour toujours et la guerre en soi est horrible. Peut-être devrais-je faire comme Niba, tourner les jumelles de l’autre côté, rapetisser les choses pour ne pas avoir honte et ne pas sentir l’odeur poisseuse du sang. Alors que j’écris sur la guerre, j’assiste, impuissante, aux événements qui se précipitent. L’Histoire avance au hasard comme le bouchon d’une bouteille sur le point d’exploser : tu ne sais jamais où il va tomber. Il a dû se produire la même chose pour mon oncle Ghislain. La guerre le jeta comme un projectile de la rue du Remorqueur dans une rue lointaine et inconnue…

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On frappe à la porte. C’est Henriette. Elle a un bâton dans la main droite dont le manche porte un filigrane d’or. C’est le bâton de promenade de son père, Niba. Un substitut moderne du fusil et du fleuret que mon grand-père faisait pirouetter avec l’adresse d’un jongleur. Ce n’était pas lui qui avait besoin d’un soutien, c’est le bâton qui jouissait de ses promenades. C’était un bâton fidèle. Il l’attendait chaque matin dans l’entrée comme un chien qui attend pour sortir.
Ce bâton est finalement revenu d’une longue léthargie. Après quarante années de sommeil, il s’est soumis au contact tremblant d’Henriette, la soutenant comme un treuil dans ses trajets confus. Mais Henriette n’empoigne pas seulement le bâton. De la main gauche, elle soulève une boîte à chaussures.
— Regarde ce qu’a fait le coucou ! chuchote-t-elle terrifiée.
— Qu’a-t-il fait ?
— Il est méchant, il l’a fait tomber du nid.
Je regarde dans la boîte. Dans un coin, un petit oiseau à peine né. Les murs de carton sont recouverts d’ouate. Un petit verre de liqueur contient une goutte d’eau trouble. Une aile est pliée en deux comme une oreille de papier.
— Le coucou s’est amusé à le jeter en bas, mais il ne l’a pas tué…
L’oisillon, la tête sous l’aile, est blotti dans une pose inhabituelle. L’œil fermé et dépourvu de cils est le même que celui de ma grand-mère Eugénie quand elle mourra, le tremblement et l’aspect ressemblent en revanche à ceux d’un pauvre orphelin abandonné, à mon oncle Ghislain…

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La Chaussée d’Alsemberg

Fin août 1915, Ghislain se trouvait à Uccle, à la pointe sud du Pentagone, à une bonne demi-heure de marche du cœur de Saint-Gilles, perdu à la périphérie de la très longue chaussée d’Alsemberg, dans la maison de son oncle Léopold.
Le vieil appartement de la rue du Remorqueur était resté à la tante Germaine qui, comme une vestale armée, veillait à la défense du grenier et du grand lit de fer. Pendant trois longues années, Ghislain perçut ce lieu comme son seul refuge au milieu d’incessants changements. Maintenant qu’il avait perdu sa mère et sa sœur Henriette, Germaine ne représentait pas seulement ce qu’il lui restait de son passé, elle lui apportait aussi apaisement et réconfort. Chaque dimanche, essoufflé, il parcourait les deux kilomètres de la chaussée d’Alsemberg. Arrivé place Albert, il humait l’air ancien du quartier et déviait à l’est vers la place Paul Janson, pour s’aventurer, le cœur serré, dans les ruelles tortueuses du quartier populaire situé entre la chaussée d’Ixelles et le parc Léopold.
La tante l’attendait à la fenêtre du troisième étage. « Cours, Ghislain, cours ! » hurlait-elle en le voyant apparaître à l’angle de la brasserie. Il inspirait l’air une dernière fois, puis dans un effort de volonté il s’aventurait dans l’escalier jusqu’à plonger son visage dans les formes maigres et osseuses de Germaine. « Alors ? » demandait-elle. Ghislain lui tendait une photographie d’Eugénie avec une inscription au crayon dessous : « Aime bien ta maman et tu seras heureux ! » Elle était datée du 3 octobre 1915. « Heureux ! Comment pouvait-il être heureux ? Il ne faisait rien d’autre qu’attendre des lettres avec l’angoisse d’un condamné ignorant sa sentence… »
Germaine jetait un œil sur l’enveloppe marquée d’un timbre suisse, puis lui donnait la clé du grenier et un plumeau pour la poussière.
— Pendant que je prépare le repas, tu peux monter, murmurait-elle.
Ghislain faisait tourner les clés dans la serrure et tout de suite après devant ses yeux apparaissaient les fleurs bleues de l’aconit, le paravent bleu et les trois « photographies » de Niba. Le télégraphe-jouet était toujours prêt du lit, sans un grain de poussière.
C’était lui qui chaque dimanche dépoussiérait tous les objets et comme s’il dansait, il s’arrêtait un instant sur le chintz, sur le berceau d’Henriette, sur le dossier en fer. Quand le plus petit grain de poussière avait disparu, il enlevait ses chaussures, son pull-over en laine et son pantalon et il se mettait sous la courtepointe. Tandis que le vent sifflait derrière la vitre du tympan, il fermait les yeux et se plongeait dans le bleu du ciel de la chambre, dans un monde de caoutchouc et d’eau tiède. Quand le bien-être l’envahissait, il se donnait de longs baisers au creux de l’avant-bras, ou bien sur la partie intérieure du poignet, là où les veines vibraient avec toute la force du désespoir. Ce n’était pas lui, mais les lèvres de sa mère qui effleuraient sa peau sèche comme un désert. Dans ce lit, dans cette couverture soyeuse, Ghislain retrouvait la tiédeur perdue de son corps ou imaginait le pathos qu’auraient créé en elle ses funérailles : sa mère, bouleversée par les larmes et par la douleur, embrassait son visage rendu froid par le « rigor mortis » le recouvrant de baisers voluptueux… Depuis ce grenier, à des milliers de kilomètres de distance, il ressentait avec une jouissance à la fois sadique et innocente ses hurlements agonisants alors qu’elle était sur le point de s’évanouir — ses longs cheveux défaits sur lui —, qu’elle criait son prénom…
Dans cette béatitude, il s’assoupissait durant quelques minutes.

Claudia Patuzzi


[1] “Vedi, signor cortese, di che lievi cagion che crudel guerra ?” Francesco Petrarca, Canzoniere, CXXVIII, vv. 10-11.

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