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Dessin à feutre ( cliquer sur l’image pour l’agrandir)
Une porte très étroite
Ce croquis a pointé à l’improviste, dans un petit carnet envahi par des notes, des noms, des listes pour les courses. D’abord, j’ai dessiné la porte, puis l’escalier, enfin ces personnages jaillissant de partout. Nos immigrés !
Le rouge représente la vie, la rencontre et l’échange, tandis que le noir c’est la peur, la méfiance et l’incertitude…
Claudia Patuzzi
Parabole exacte dans ce beau dessin : des marches à grimper, ou des flots à franchir pour retrouver parfois des barbelés, des grillages, un nouvel enfermement…
Et s’il n’y avait que la nuit noire derrière la porte…
» Il fallait alors passer par la « porte étroite » , pour retrouver l’eesentiel de la l’homme : la spiritualité . » Alexandre Soljenitsyne L’Éclaireur ( libéré des camps de la mort de Staline le jour de sa mort). Il faudrait dire sur l’absence (d’amour ou absence de sa présence déportée ailleurs) comme le mal absolu puisqu’il ne laisse aucune porte possible aussi étroite soit-elle y compris en soi. C’est d’ailleurs cette absence (de tout temps) qui rend la plupart des hommes fous. Staline psychiatrisa cette folie alors qu’il en était la source (l’obligation de n’aimer que lui) et enferma l’humanité à tour de bras. Le dessin est dans l’esprit graphique des Dubout dans une série des Sans Antonio je trouve.