Le cabinet (cliquer pour agrandir)
C’est la première fois que je fréquente, à Paris, le cabinet d’un kiné. On doit tout ça à l’asthme, c’est elle qui me l’a fait découvrir ! Qu’elle soit la bienvenue pour ça !
Peut-être vous ne comprenez pas mon enthousiasme. C’est vrai, l’image du kiné peut réveiller souvent de souvenirs douloureux, mais, dans mon cas, j’ai été tout de suite séduite par un portail vitré humble, presque invisible, ensuite par un escalier très RIPIDO et étroit jusqu’à une porte blanche qui donne sur une chambre gaie et colorée. Un espace très petit plein de dessins, de tableaux, de livres, photos où le kiné, un personnage très petit et vivant , comme un mouche frénétique, court de-ci de-là, d’un pièce à l’autre, d’un patient à l’autre. Son pas redoublé semble pilotée par un horloge accéléré. Je reste en ce petit Eden juste 25 minutes, en écoutant derrière les vitres de toux violentes. Quand j’abandonne le lieu, mon souffle est limpide et doux comme du miel…
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Claudia Patuzzi
de mauvais souvenirs de kinés à cause des raisons qui m’amenaient chez eux (réapprendre à respirer avec le premier, à me servir de mon genou avec le second) et de très bons souvenirs à cause d’eux (le premier m’avait même amenée à ne plus fumer pendant près de dix ans)
J’ai deux souvenirs, tous les deux positives : pour une distorsion de la main droite à Rome, ici pour la respiration… l’important c’est l’ « happy end » final !
superbe illustration ce kiné est un poète humaniste
@ claudiapatuzzi : retournez-y rapidement et il n’y paraîtra plus rien !
C’est vraie ! Je suis en train d’améliorer chaque fois… !!!